Ce jardin est situé dans la ville de pontoise, ville de blanche de castille, ou un bon nombre d’artistes sont venus s’exercer. Pour cette maison, l’histoire est riche d’informations, pour un paysagiste Propriété d’un pépiniériste dans les années 40, elle fut reprise par la famille Lecointre qui en modifia la structure par la création de nouveaux bâtiments, de dépendances.

Décriptée par les artistes comme les peintres, les architectes, les décorateurs, elle devint un modèle pour l’évolution de ce que peut être un lieu de vie.

A Sa situation dans le quartier de la viosne, elle est l’exemple même d’un jardin bénéficiant de l’eau

Sa place au milieu de la rue canrobert, est ça caractéristique première, elle reflète, l’ambiance, l’état d’esprit, le caractère, la vie des propriétaires

De mémoire d’enfant, la couleur prédominante était l’orange des abricotiers à travers la fenêtre de ma chambre. Ils ont été supprimés pour agrandir selon les lois du plan d’occupation des sols pour devenir une maison de pontoise.

Le végétal des anciens propriétaires a été mis en jauge et replanté pour créer les trois parties du jardin, l’accueil, le jardin de détente, le potager. Et même l’accès à la rivière a été travaillé.

Pour un paysagiste en herbe se fut une aubaine, l’amendement du terrain, les essences d’arbres, mais le plus marquant est le frêne tortueux pleureur.(fraxinus pendula tortuosa) qui fut le début du dessin, d’un arbre, même raté, tout le monde le reconnaissait. C’est à partir delà qu’est né la passion du dessin, donc de la création, de la découverte du monde artistique qui n’a fait qu’évoluer jusqu’à ce jour. La composition de ce jardin est par conséquent une suite logique.

Le plan ici matérialisé en vert, s’organise autour de la maison, des circulations ménent aux dépendances.
L’organigramme montre les multiples modules, ici rien est structuré, c’est ce que l’on appelle une création vernaculaire, où chaque utilisateur a participé. Ce qui ne modifie en rien le rôle du paysagiste, relié, entretenir, et compléter la flore.

Trois thématiques se distinguent, dans le contexte d’une parcelle de 1000m , un jardin d’agrément, composé d’une gamme de fruitier Un espace du bord de l’eau, travaillé sur une gamme de couleur et le potager théâtre d’exercice physique.

Tout est bon pour faire évoluer un jardin, l’exemple en est que la strate arborée vous créée au fil du temps des espaces nouveaux. Ou l’ombre et la lumière prédominent et en modifient l’image. C’est un jardin en mouvement en quelque sorte.

Dans une maison il y a du bâtit, des participants, des arbres, des voitures, des plantes, du minéral, du végétal, du bois, de la couleur des invités, des insectes.

Le jeu de rôle du paysagiste est de pratique, pour se mettre en mouvement, et de faire participer ses occupants, ses invités. C’est là que le rôle du jardinier de terrain est mis en action.

Ici par exemple le coin rivière ancien fourretout, lieu de désordre, est devenu l’endroit le plus agréable pour une sieste estivale, ou lieu de réception, mis en lumière le soir vous oubliez que vous êtes dans une ville si proche de Paris.

De la conception de la maison, au différent lieu de vie tout s’enchevêtre pour devenir une scène où des jeux de rôles se déploient.

C’est une phase, où client et paysagiste travailleront, échangeront, l’écriture y est souvent primordiale, s’ajoute le dessin, des maquettes…

Le végétal vaste programme
Comment donner une image la plus belle possible par une vue panoramique d’ensemble.
Dans cette vue on se fait un aperçu rapidement de ce que peut être un jardin.
Les masses, les volumes, la grandeur d’un arbre. Pour ce qui est de la couleur le plan de plantation sera utile, répartir sur une surface des plantes mais réellement seul la pratique peux vous initier, vous familiariser avec le monde végétal.

Il y a un métier qui se nomme botaniste, dont le rôle est de classifier les plantes, suivant leurs feuilles, leurs racines, leurs fleurs.

En fait dans un jardin on est jamais seul, et plus ça avance plus des dialogues s’installent, d’un continent à un autre, les plantes se sont dispatchées, pour le bonheur du jardinier.

Il y a une phrase d’un paysagiste anglais qui dit « capability brow »
La traduction le génie du lieu

Il est vrai pour beaucoup de personne, que créer un espace architecturé est plus simple qu’un lieu végetalisé. Tout en sachant que l’on peut tailler des essences végétales à la manière d’un minéral.

Souvent les liasons entre le bâtit et le jardin s’accordent sur des matières propres à la région le bois, la ferraille, la pierre, la brique et maintenant des bétons colorés, de l’enrobé teinté ou des matériaux venus d’ailleurs.

Dans ce projet, c’est le pavillon Baltard qui a métamorphosé la vie au sein de la propriété, en fait cette véranda a une vie aux cours des saisons. Parfois garde manger, ou de desserte l’hiver.

Visible de partout, elle colore, dynamise.

L’espace viosne dépendance du fond du jardin

Pour s’intégrer à la rivière, en profiter le choix fut de minéraliser, colorer pour créer une pièce supplémentaire. C’est l’endroit probablement le plus artificiel. Ou jeu de lumière, acoustique, jeu de matière, donne une comtemporaneite à ce jardin.